Question N° :
|
de
|
|
Ministère interrogé : |
| |
Ministère attributaire : |
| |
Question publiée au JO le :
| ||
Réponse publiée au JO le :
| ||
| ||
Rubrique : |
| |
Tête d'analyse : |
| |
Analyse : |
| |
|
| |
Texte de la REPONSE : |
Ces derniers mois, le département de Seine Saint-Denis a été le théâtre de rixes violentes.Toutefois, ces échauffourées ne sont pas liées à des problèmes interethniques mais s'apparentent à des phénomènes intracommunautaires, avec des bandes formées par affinité, par origine ou par opportunité.Souvent sous l'emprise de l'alcool, voire de produits stupéfiants, ces personnes se mobilisent en nombre pour régler des querelles de personnes et de territoires. Il existe des rivalités liées à l'implantation de lieuxde vente à la sauvette dans la capitale et des règlements de compte en raison de dettes financières. Pour remédier à cette situation, les États-Majors des services de police s'appuient sur des analyses journalières issues du renseignement, ainsi que des dispositifs existants, notamment le plan de lutte contre les bandes. Celui-ci, mis en place au sein de la police d'agglomération parisienne, associe la sécurité de proximité, le service territorial de renseignement et la police judiciaire. Cinq objectifs prioritaires et vingt quatre objectifs temporaires sont visés en Seine-Saint-Denis. Ces objectifs concernent des bandes attachées à des cités ou des quartiers sensibles. |