Texte de la REPONSE :
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La réorganisation entreprise par la France de son dispositif militaire en Afrique s'inscrit dans le cadre du processus de transformation engagé par le ministère de la défense et des anciens combattants à la suite de la parution du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, ainsi que des orientations fixées par le Président de la République lors de son discours prononcé au Cap, le 28 février 2008. Elle s'articule autour des 4 principaux objectifs suivants accompagner la montée en puissance des forces de sécurité africaines, protéger les intérêts que la France partage avec ses partenaires sur ce continent, s'inscrire dans une démarche européenne chaque fois que cela est possible et diminuer les effectifs militaires pré-positionnés. Les forces françaises présentes en Afrique seront donc, à terme, principalement réparties au sein de deux bases situées sur les façades ouest et est, au Gabon et en république de Djibouti. Un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale, dont l'effectif ne devrait pas dépasser 300 militaires, est par ailleurs en cours de constitution à Dakar, au Sénégal. Dans ce contexte, la force Licorne, actuellement stationnée à Abidjan, en Côte d'Ivoire, a pour mission prioritaire de protéger les ressortissants français dans ce pays et de défendre les intérêts nationaux. Consécutivement à l'accession au pouvoir en Côte d'Ivoire d'un président démocratiquement élu, l'effectif de la force Licorne a été ramené à 930 militaires, correspondant à l'effectif présent avant la crise. Le détachement français comptera, après les élections législatives ivoiriennes, environ 300 militaires. Nous conserverons la possibilité d'une réversibilité de ce dispositif, pour remonter en puissance très rapidement, le cas échéant. Par la suite, notre présence militaire s'inscrira dans le cadre d'un nouvel accord de partenariat de défense conclu entre les deux pays.
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