FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 111064  de  M.   Birraux Claude ( Union pour un Mouvement Populaire - Haute-Savoie ) QE
Question retirée  le : 19/06/2012  ( Fin de mandat )
Ministère interrogé :  Travail, emploi et santé
Ministère attributaire :  Travail, emploi, formation professionnelle et dialogue social
Question publiée au JO le :  14/06/2011  page :  6241
Date de changement d'attribution :  17/05/2012
Rubrique :  professions de santé
Tête d'analyse :  pédiatres
Analyse :  effectifs de la profession
Texte de la QUESTION : M. Claude Birraux appelle l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation des pédiatres libéraux. En effet, on note une baisse régulière du nombre de pédiatres libéraux alors que le nombre de pédiatres hospitaliers et salariés a continué à fortement augmenter. Actuellement, la France compte 2 500 pédiatres libéraux pour 3 800 pédiatres hospitaliers. En 1995, il y avait 3 550 pédiatres libéraux pour 2 300 hospitaliers. Ainsi, en 2025, si rien de change, on risque de descendre à 1000 pédiatres libéraux pour 6 900 hospitaliers. De plus, les revenus moyens des pédiatres restent inférieurs de 30 % au revenu moyen des spécialistes de secteur 1 pour une pénibilité et un temps de travail souvent supérieurs. Les pédiatres subissent également une augmentation incessante des contraintes administratives. Tout cela a pour corollaire de démotiver les jeunes pédiatres et les dissuade d'investir dans un cabinet privé. Or la pédiatrie libérale est plus que jamais nécessaire au bon équilibre de l'enfant et de la famille et permet souvent d'éviter des hospitalisations inutiles et coûteuses. Il est donc urgent de revaloriser le statut des pédiatres libéraux afin d'attirer les jeunes pédiatres vers ce mode d'exercice. Plusieurs mesures sont ainsi proposées par le collectif des pédiatres libéraux: maintenir le paiement à l'acte ; rouvrir le secteur 2 à honoraires libres pour les pédiatres qui le souhaitent ; instituer une cotation spécifique pour toutes les consultations de pédiatrie conventionnées ; simplifier les relations avec l'administration et supprimer les mesures coercitives ; inciter les pédiatres libéraux à pouvoir être maître de stage pour les pédiatres en formation. C'est pourquoi il souhaiterait savoir quelles suites il entend donner à ces propositions qui permettraient de revaloriser significativement le statut de la pédiatrie en cabinet libéral.
Texte de la REPONSE :
UMP 13 FM Rhône-Alpes N