FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 111394  de  M.   Chassaigne André ( Gauche démocrate et républicaine - Puy-de-Dôme ) QE
Question retirée  le : 19/06/2012  ( Fin de mandat )
Ministère interrogé :  Commerce, artisanat, PME, tourisme, services et consommation
Ministère attributaire :  Économie, finances et commerce extérieur
Question publiée au JO le :  21/06/2011  page :  6425
Date de changement d'attribution :  17/05/2012
Rubrique :  commerce extérieur
Tête d'analyse :  exportations
Analyse :  PME. développement
Texte de la QUESTION : M. André Chassaigne attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur le déficit du commerce extérieur. Le déficit de la balance commerciale de la France, cinquième exportateur mondial, dépasse les 51 milliards d'euros pour l'année 2010. Malgré des échanges plus dynamiques qu'en 2009, le manque de compétitivité des entreprises n'inverse pas la tendance. Les PME ont certes à leur disposition quelques outils, comme la COFACE qui gère notamment les garanties publiques à l'exportation pour le compte de l'État, et qui offre ses services en matière d'assurance-crédit. Ces aides ne sont cependant pas suffisantes pour s'attaquer aux marchés de l'export. Si certains secteurs sont excédentaires comme les matériels de transports (14,45 milliards d'euros) et les produits de l'industrie agro-alimentaire (7,8 milliards d'euros), les secteurs déficitaires sont nombreux et reflètent notre dépendance vis-à-vis des produits énergétiques dont les prix s'accroissent constamment. Les plus gros déficits reviennent à l'hydrocarbure et aux produits pétroliers (47,68 milliards d'euros), puis les secteurs industriels (- 22,25 milliards) et les équipements mécaniques, électroniques et informatiques (- 19,95 milliards). Ces exportations sont majoritairement le fait des grandes entreprises qui en effectuent 57 %, contre 20 % pour les entreprises de 20 à 250 salariés, et seulement 18 % pour celles qui occupent moins de 20 salariés. Les freins à l'exportation pour les PME sont connus : difficultés des petites entreprises à pérenniser les emplois, capacité de production limitée pour assurer un développement durable vers les marchés extérieurs. D'autres difficultés sont plutôt liées aux compétences de l'entreprise pour conquérir les marchés : absence de personnel expérimenté, méconnaissance du marché à pénétrer. Toutes ces difficultés entraînent des coûts financiers et les petites entreprises ont du mal à se diriger vers l'export par crainte de ne pas réussir à recouvrir leurs investissements. Il lui demande quelles sont les mesures que le Gouvernement prévoit pour soutenir durablement un plus grand nombre de PME vers l'exportation afin de réduire le déficit extérieur.
Texte de la REPONSE :
GDR 13 FM Auvergne N