Texte de la REPONSE :
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Les données statistiques actuellement disponibles ne permettent pas d'analyser ni de mesurer la pratique des correctionnalisations, tant au niveau du suivi des orientations pénales que des condamnations. En effet, les applications informatiques utilisées dans les juridictions n'offrent pas la possibilité de distinguer statistiquement les éventuelles requalifications liées à une correctionnalisation de celles réalisées en raison de l'absence de faits criminels constitués, notamment à la fin de l'information judiciaire. De même, le casier judiciaire national enregistre les condamnations telles que qualifiées définitivement par la juridiction de jugement mais les qualifications initiales ne sont pas renseignées.
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