FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 112145  de  M.   Féron Hervé ( Socialiste, radical, citoyen et divers gauche - Meurthe-et-Moselle ) QE
Question retirée  le : 19/06/2012  ( Fin de mandat )
Ministère interrogé :  Éducation nationale, jeunesse et vie associative
Ministère attributaire :  Éducation nationale
Question publiée au JO le :  28/06/2011  page :  6775
Date de changement d'attribution :  17/05/2012
Rubrique :  enseignement secondaire
Tête d'analyse :  baccalauréat
Analyse :  épreuves. correction. effectifs de personnel
Texte de la QUESTION : M. Hervé Féron attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les défaillances inadmissibles qui ont eu lieu à l'occasion de la correction des copies de philosophie du baccalauréat 2011. Les observateurs disent que ce qui devait arriver est arrivé, mais personne de l'excuse pour autant. En effet, depuis des années, on ne recrute pas assez de professeurs et l'Éducation nationale manque d'enseignants, notamment en philosophie. Ceux-ci étant peu nombreux et tous les candidats au baccalauréat passant l'épreuve de philosophie, chaque correcteur est en devoir de corriger un nombre très important de copies. La politique de réduction des postes de professeurs (il y en a par exemple trente de moins dans l'académie de Créteil) et le non-remplacement des professeurs partis à la retraite ne pouvaient guère laisser espérer une amélioration. Et, de fait, cette année, dans les trois académies de la région parisienne (Versailles, Paris, Créteil), vingt-quatre paquets, soit environ 3 000 copies, ne sont pas corrigées. Tous les professeurs ont été convoqués, y compris certains professeurs de classes préparatoires qui n'ont pas enseigné en terminale depuis des années, ou des enseignants à la retraite. La politique de réduction d'effectifs du Gouvernement dans l'Éducation nationale est la seule responsable de cette situation inadmissible et l'on voit bien que l'on a franchi un cap difficilement justifiable. Aussi lui demande-t-il pourquoi le Gouvernement s'obstine à vouloir réduire le nombre de postes aux concours de recrutement des enseignants, contribuant ainsi à mettre professeurs et élèves dans une situation souvent critique, illustrée aujourd'hui par ce dysfonctionnement.
Texte de la REPONSE :
S.R.C. 13 FM Lorraine N