Question N° :
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
La France est fortement engagée dans la lutte contre les Etats et territoires non coopératifs et son action, en particulier au niveau du G20, a donné des résultats concrets. D’abord, à la demande du G20, le Secrétaire général de l’organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié, en avril 2009, des listes d’Etats et de territoires établies selon leur degré de coopération fiscale, les critères retenus étant la reconnaissance, ou non, des standards internationaux de transparence dans le domaine fiscal et la concrétisation d’une telle reconnaissance par la signature d’un nombre suffisant d’accords permettant l’échange de renseignements fiscaux. Cette première étape a été un succès puisque, désormais, les standards internationaux sont universellement reconnus et environ 700 accords ont été signés à travers le monde.
Bien consciente qu’il fallait continuer à œuvrer pour améliorer la transparence fiscale, la France, avec ses partenaires, a mis en place, dès la fin de l’année 2009, un mécanisme d’évaluation par les pairs, dans le cadre du forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales. La France assure d’ailleurs la présidence du groupe d’évaluation par les pairs. Ces évaluations doivent permettre de vérifier si, au-delà des accords d’échange de renseignements, les Etats et territoires ont bien mis en place un cadre légal permettant la disponibilité et l’accès aux informations pertinentes et si, dans la pratique, leur coopération administrative est effective. A cet égard, l’attention apportée par la présidence française du G20 au respect d’un calendrier de travail très ambitieux, aura permis de présenter les résultats de l’évaluation de cinquante-neuf Etats ou territoires lors du sommet de Cannes des 3 et 4 novembre dernier.
En outre, dans le cadre de ce même sommet, l’ensemble des membres du G20, qui ne l’avaient pas encore fait, ont adhéré ou déclaré leur intention d’adhérer à la convention conjointe de l’OCDE et du Conseil de l’Europe relative à l’assistance administrative mutuelle en matière fiscale. A travers cet outil multilatéral, les pays en développement peuvent aujourd’hui accéder facilement à un nombre important de partenaires significatifs en matière d’échange de renseignements fiscaux et ainsi mieux lutter contre l’évasion fiscale. |