Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
L'implantation des gares nouvelles TGV sans connexion au réseau ferroviaire classique est le fruit d'une époque et de ses priorités en termes de transport. Les gares nouvelles ont été majoritairement créées dans les années 1980, dans un contexte donnant la priorité aux connexions entre modes ferroviaire et autoroutier, en l'absence d'un maillage des dessertes ferroviaires régionales aussi développé qu'aujourd'hui. Ainsi, la gare TGV de Haute-Picardie a été implantée au croisement de l'A1 et de l'A29. Le développement des dessertes régionales et de I'offre de services pour les usagers amène désormais la SNCF à privilégier, chaque fois que cela est possible, la desserte des agglomérations par les gares historiques du centre-ville autour desquelles les villes se sont construites. Ces gares bénéficient par ailleurs du développement des transports publics tous modes confondus. Lorsque la configuration du site impose la réalisation d'une gare nouvelle LGV, réseau ferré de France (RFF), maître d'ouvrage des projets de développement du réseau ferré national, veille à la meilleure intégration possible de la gare nouvelle avec le réseau classique et la desserte envisageable. Ces réflexions sont menées en étroite concertation avec les régions, qui cofinancent ces projets et sont également autorités organisatrices (AOT) des TER, et la SNCF. La gare de Valence TGV peut ainsi être citée en exemple d'une intégration réussie. Elle a su utiliser la configuration des lieux et assurer la correspondance TGV - TER sur deux niveaux au croisement de la LGV avec la ligne classique. Sur le projet de ligne Sud-Europe-Atlantique, les villes de Poitiers et Angoulême ont choisi la mise en place de raccordements permettant la desserte TGV de la gare de centre-ville.
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