FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 113357  de  M.   Féron Hervé ( Socialiste, radical, citoyen et divers gauche - Meurthe-et-Moselle ) QE
Ministère interrogé :  Affaires étrangères et européennes
Ministère attributaire :  Affaires étrangères et européennes
Question publiée au JO le :  05/07/2011  page :  6977
Réponse publiée au JO le :  23/08/2011  page :  8984
Rubrique :  politique extérieure
Tête d'analyse :  Afghanistan
Analyse :  otages français. libération. coût
Texte de la QUESTION : M. Hervé Féron attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur les conditions de libération de deux otages français. En effet, les négociations ont été longues et opaques, ce qui s'explique par la nécessité des autorités de rester discrètes dans un face-à-face avec des organisations terroristes insaisissables et mouvantes. Toutefois, il semble que la présence militaire dense sur place, dans la vallée de Kapisa, ait eu une influence certaine sur la libération des deux journalistes et de leurs accompagnateurs. Le Gouvernement entretient cependant le doute sur les moyens - notamment financiers lors des négociations, et humains - engagés pour leur libération, et les conditions imposées à la France. Ainsi, il lui demande de préciser : le rôle de l'armée française dans la vallée de Kapisa à la recherche des otages ; les conditions que la France a acceptées pour leur libération et celle de leurs accompagnateurs, et les coûts globaux engagés dans les missions de recherche et de négociation.
Texte de la REPONSE : La libération d'Hervé Ghesquière et de Stéphane Taponier, journalistes de France Télévisions, est intervenue le 29 juin 2011 après une détention de 547 jours en Afghanistan. Durant toute cette période, l'ensemble des services compétents du ministère des affaires étrangères et européennes et du ministère de la défense ont oeuvré, en collaboration avec les autorités afghanes, à la libération de nos deux compatriotes. Toutefois, dans un souci d'efficacité et dans l'intérêt même des 8 otages français encore détenus dans le monde, auxquels il convient d'ajouter le soldat franco-israélien Gilad Shalit, il est nécessaire de rester discret sur le détail des actions entreprises par la France et qui ont amené à cette libération. Dévoiler tout ou partie des processus de négociation, de renseignement ou de manoeuvre militaire mis en oeuvre dans la libération de nos compatriotes risquerait de compliquer, voir de compromettre, les actions actuellement en cours au profit de nos autres ressortissants encore otages.
S.R.C. 13 REP_PUB Lorraine O