Texte de la QUESTION :
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M. Hervé Féron attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur le prix des carburants. De très nombreux concitoyens lui ont fait part de leur mécontentement à ce sujet, dans la mesure où ils savent que le prix du pétrole diminue fortement et ne voient pourtant pas baisser le prix du carburant à la pompe. Les prix des carburants atteignent en effet aujourd'hui les sommets de l'été 2008, alors que le prix du brut était 50 % supérieur à ce qu'il est aujourd'hui. Sur la courte période, le prix du baril est passé de 121 à 90 dollars, soit une diminution de - 25 % depuis le 4 mai dernier. Le débat actuel d'une baisse des prix à la pompe autour de 2 centimes le litre (soit de 1,3 %) ne semble donc pas à la hauteur des variations du prix du brut. De manière générale, nos concitoyens ont l'impression que les répercussions à la hausse sont toujours rapides et conséquentes, tandis que les répercussions à la baisse sont insignifiantes quand elles ont lieu. Il lui demande donc pourquoi le prix du carburant à la pompe ne baisse pas de 25 % quand le prix du baril diminue de 25 %.
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