FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 114333  de  M.   Morel-A-L'Huissier Pierre ( Union pour un Mouvement Populaire - Lozère ) QE
Ministère interrogé :  Budget, comptes publics et réforme de l'État
Ministère attributaire :  Économie, finances et industrie
Question publiée au JO le :  12/07/2011  page :  7492
Réponse publiée au JO le :  08/05/2012  page :  3529
Date de changement d'attribution :  02/08/2011
Rubrique :  traités et conventions
Tête d'analyse :  convention fiscale avec l'Italie
Analyse :  donations et successions. imposition. réglementation
Texte de la QUESTION : M. Pierre Morel-A-L'Huissier attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur l'interprétation de la convention entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République italienne du 20 décembre 1990 en vue d'éviter les doubles impositions en matière d'impôts sur les successions et sur les donations et de prévenir l'évasion et la fraude fiscale. En effet, l'article 5 de la convention prévoit, à l'égard de la France, que les actions ou parts d'une personne morale dont l'actif est principalement constitué d'immeubles situés en France ou de droits y afférents sont imposables en France. Le but est d'éviter l'évasion fiscale consistant à apporter en société des biens immobiliers sis en France qui se trouveraient ainsi soustrait à toute imposition en France. Eu égard notamment à cet article et au but poursuivi, il est demandé si les parts d'une société civile, française ou italienne, dont le patrimoine ne serait pas principalement constitué d'immeubles italiens ou étrangers, appartenant à un défunt domicilié en Italie, seraient ou non imposables en France lorsque l'héritier ou le donataire est domicilié en France.
Texte de la REPONSE :

 

 

En vertu du paragraphe 3 de l’article 5 de la convention franco-italienne du 20 décembre 1990 en matière de successions et de donations, les parts sociales d’une société civile, française ou italienne, dont l’actif est principalement constitué d’immeubles situés en France, qui sont transmises par un défunt résident d’Italie à un bénéficiaire résident de France, sont taxables en France.

UMP 13 REP_PUB Languedoc-Roussillon O