FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 115030  de  M.   Bourg-Broc Bruno ( Union pour un Mouvement Populaire - Marne ) QE
Ministère interrogé :  Défense et anciens combattants
Ministère attributaire :  Défense et anciens combattants (secrétariat d'État)
Question publiée au JO le :  26/07/2011  page :  7951
Réponse publiée au JO le :  27/09/2011  page :  10334
Date de changement d'attribution :  23/08/2011
Rubrique :  anciens combattants et victimes de guerre
Tête d'analyse :  monuments commémoratifs
Analyse :  militaires tués au combat. Afghanistan
Texte de la QUESTION : À ce jour soixante-dix militaires français sont tombés en Afghanistan. M. Bruno Bourg-Broc demande à M. le ministre de la défense et des anciens combattants de bien vouloir lui indiquer sur combien de monuments aux morts communaux, de leur ville de naissance ou de leur dernier domicile, leurs noms sont inscrits.
Texte de la REPONSE : Le secrétaire d'État auprès du ministre de la défense et des anciens combattants tient tout d'abord à rappeler que les monuments aux morts sont des édifices communaux et, à ce titre, relèvent de la compétence des seules autorités municipales. L'inscription d'un nom sur ces monuments est une forme d'hommage, dont les modalités ne sont définies par aucun texte législatif ou règlementaire. Toutefois, s'appuyant sur l'esprit de la loi du 25 octobre 1919, un usage s'est imposé depuis la Première Guerre mondiale comme référence pour les décisions municipales en la matière. C'est ainsi que l'inscription d'un nom se justifie pleinement lorsque le défunt, décédé au cours d'une guerre ou d'opérations assimilées à des campagnes de guerre, est titulaire de la mention « Mort pour la France », et né ou domicilié légalement en dernier lieu dans la commune considérée. En conséquence, dès lors que ces conditions sont remplies, le nom d'une personne peut tout à fait figurer sur le monument aux morts communal. Toutefois, s'agissant d'une possibilité, et non d'un droit au sens légal du terme, soumise à une décision des conseils municipaux, le ministère de la défense et des anciens combattants n'est pas tenu informé de la réalité ou non d'une inscription. En ce qui le concerne, chaque fois qu'il est interrogé sur la question par une municipalité, une association ou une famille, et dès lors que les conditions susvisées sont remplies, le ministère ne manque pas de suggérer une telle inscription.
UMP 13 REP_PUB Champagne-Ardenne O