Texte de la REPONSE :
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Le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, est très attentif à la situation des effectifs des juridictions prud'homales. Il convient de rappeler à l'honorable parlementaire que la prise en compte des délais de jugement fait partie des indicateurs de performance retenus depuis la mise en oeuvre de la loi organique relative aux lois de finances. La durée moyenne de traitement des affaires devant les juridictions prud'homales s'établissait fin 2010 (derniers chiffres consolidés) à 2 mois pour la phase référée et à 13,7 mois pour les décisions rendues hors référé. Par ailleurs, 25 % des affaires ont été terminées en 2010 en moins de 2,5 mois et 50 % en moins de 9 mois. Le ministre de la justice et des libertés souscrit donc à cette préoccupation de limiter les délais de procédure, notamment dans la mesure où la responsabilité de l'État a déjà été dans le passé, engagée pour des délais excessifs en cette matière, mais constate que, globalement, les délais de procédure apparaissent satisfaisants. Il restera néanmoins attentif aux situations locales qui pourraient déroger nettement à cette référence. En ce qui concerne les moyens humains alloués au titre du fonctionnement des conseils de prud'hommes, les emplois disponibles dans ces juridictions seront tous offerts à la mobilité interne. Les commissions administratives paritaires respectivement compétentes se réuniront au second semestre 2011 pour examiner les candidatures en mutation. La prise de fonction des agents interviendra le 1er mars 2012. En ce qui concerne les moyens matériels et financiers alloués au titre du fonctionnement des conseils de prud'hommes, la répartition des crédits entre les juridictions du ressort d'une cour d'appel relève des chefs de cour, responsables en matière d'exécution budgétaire, dans le cadre du budget opérationnel de programme qui leur a été notifié.
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