Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Ministère attributaire : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
Mission essentielle de l’Education nationale ainsi que le précise l’article L.122-5 du code de l’Education, la formation tout au long de la vie est un enjeu de société, une exigence sociale et économique. Les groupements d’établissements sont mobilisés au service de la formation professionnelle tout au long de la vie et ils doivent adapter leur offre de formation aux nouveaux besoins, liés à la création du droit individuel à la formation, en renforçant la modularité, la souplesse et l’individualisation des parcours de formation. Afin de répondre aux exigences de compétitivité et de permettre de sécuriser les parcours professionnels, l’éducation nationale exerce une responsabilité particulière en direction des adultes, jeunes ou moins jeunes, demandeurs d’emplois ou salariés du secteur public ou du secteur privé. La suppression de l’article L 423-1 du code de l’éducation ne remet pas en cause l’accomplissement de la mission de formation professionnelle continue dévolue à l’éducation nationale. Dès lors, les dispositions de la proposition de loi de simplification et d’amélioration du droit relatives au GIP s’appliqueront aux GRETA lors de leur transformation en GIP. Ces GIP constitueront le réseau national de formation professionnelle continue de l’Education nationale. Leurs activités s’inscriront dans le cadre d’orientations nationales. Plusieurs mesures renforceront le pilotage national et académique, reflétant une volonté de développement du professionnalisme du réseau, de développement de la qualité et de la cohérence des formations et des services. L’Education nationale n’entend pas se désengager de sa mission de service public. Au contraire, elle continuera, avec ses personnels qualifiés, à apporter une contribution essentielle à la cohésion sociale.En ce qui concerne les difficultés rencontrées pour assurer des formations par contrat de professionnalisation, liées notamment à la distorsion financière entre les formations par alternance qui suscitent une préférence des entreprises pour les contrats d’apprentissage, cette question relève de la compétence du ministre chargé de l’emploi (Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle). |