Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
De manière générale, le ministère de la défense et des anciens combattants préfère globaliser les marchés d’armement, afin d’harmoniser les conditions de passation de ces marchés et d’économiser les moyens de l’État. Il convient en effet d’observer que la procédure de l’allotissement, outre le fait de contraindre l’État à assurer la maîtrise d’œuvre de l’interface entre les différents marchés concourant à la réalisation d’un même programme, est susceptible d’engendrer des retards dans la livraison des commandes, ainsi que des dépassements de budgets. Par ailleurs, d’une manière générale, seule la division d’un marché d’armement en une très importante quantité de lots serait de nature à garantir l’accès des petites et moyennes entreprises (PME) à certains de ces lots.
En revanche, les marchés relatifs aux programmes d’études amont (PEA) présentent des caractéristiques spécifiques par rapport aux marchés d’armement : leur montant est habituellement moins élevé et la procédure de consultation qui les entoure s’avère globalement moins contraignante. Ces marchés, dont le ministère procède fréquemment à l’attribution par lots, sont donc plus ouverts aux PME. La direction générale de l’armement passe ainsi chaque année une dizaine de marchés d’études amont d’un montant inférieur à 2 M€, particulièrement accessibles aux PME.
Dans ce contexte, si le ministère estime inappropriée une évolution vers une obligation d’allotir les marchés de défense et de sécurité, il recourt toutefois volontiers à ce mode de passation des marchés, chaque fois que celui-ci permet d’envisager la réalisation dans les meilleures conditions de la prestation attendue.
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