Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Ministère attributaire : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Rubrique : |
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
Le maintien de formations musicales témoigne de la volonté de chaque armée de préserver, en dépit d'un environnement budgétaire contraint, un patrimoine intimement lié à l'histoire militaire de notre pays. Le dispositif retenu ne se traduit pas par une disparition des traditions, ni par une réduction du répertoire. Chaque armée a en effet conservé, dans un format resserré, les capacités d'assurer à la fois le cérémonial militaire et un certain rayonnement par des concerts de natures diverses. S’agissant de l’armée de terre, celle-ci a fait le choix de conserver huit musiques principales rattachées organiquement au conservatoire des musiques militaires de l'armée de terre en charge du suivi de la formation et de l'emploi de ces unités. Par ailleurs, 5 fanfares régimentaires complètent ce dispositif, mais avec une disponibilité moindre puisque le personnel qui les compose participe prioritairement aux activités opérationnelles des régiments. Concernant la marine nationale, celle-ci conservera, à l’horizon 2013, deux formations en charge des activités de rayonnement : une grande formation musicale basée à Toulon et le Bagad de Lann-Bihoué (formation musicale de la marine nationale possédant un répertoire de musiques bretonnes et celtiques). Par ailleurs, un détachement de clairons à Brest permettra de répondre aux besoins du cérémonial quotidien. Enfin, l'armée de l'air a, pour sa part, conservé deux orchestres d'harmonie, la musique de l'air et la musique des forces aériennes. Ces formations englobent chacune une batterie d'ordonnance apte à assurer le cérémonial militaire. |