FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 119584  de  Mme   Joissains-Masini Maryse ( Union pour un Mouvement Populaire - Bouches-du-Rhône ) QE
Question retirée  le : 19/06/2012  ( Fin de mandat )
Ministère interrogé :  Santé
Ministère attributaire :  Affaires sociales et santé
Question publiée au JO le :  11/10/2011  page :  10741
Date de changement d'attribution :  17/05/2012
Rubrique :  pharmacie et médicaments
Tête d'analyse :  personnel
Analyse :  visiteurs médicaux. reconnaissance de la profession
Texte de la QUESTION : Mme Maryse Joissains-Masini attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur l'acharnement et le mauvais procès fait actuellement aux 18 000 visiteurs médicaux actuellement en activité. Ces attaques sont inacceptables, d'autant que ces salariés sont concernés par les questions de sécurité sanitaire. Ils ne sont pas responsables de la façon dont l'information sur le médicament est organisée dans notre pays. Beaucoup d'entre eux exercent leur activité en toute éthique et tous souhaitent pouvoir le faire, pour peu que les considérations financières des laboratoires pharmaceutiques leur en laissent la possibilité. Or les propositions faites aujourd'hui ne sont pas de nature à répondre aux objectifs de sécurité sanitaire. En effet, instaurer la visite médicale collective aujourd'hui à l'hôpital et demain en ville, aura pour principal effet de justifier de nouvelles suppressions d'emplois sans que l'on puisse en attendre une quelconque amélioration de l'information diffusée aux professionnels de santé. Elle lui rappelle que ces propositions, si elles étaient appliquées, supprimeraient encore des emplois dans une branche déjà durement touchée par les plans sociaux à répétition, dans une branche pourtant largement bénéficiaire et qui devrait être une des premières à en créer. Elle attire son attention sur le fait que la visite médicale est le seul service qui ne peut pas être externalisé. Si elle était supprimée, elle serait vraisemblablement remplacée par des plateformes d'e-visite internet qui pourraient se trouver n'importe où dans le monde et sur lesquelles les autorités perdraient tout contrôle.
Texte de la REPONSE :
UMP 13 FM Provence-Alpes-Côte-d'Azur N