Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
La loi de programmation n° 2005-32 du 18 janvier 2005 pour la cohésion sociale a permis la mise en œuvre du programme de réussite éducative conçu pour prendre en compte l’enfant en difficulté scolaire dans sa globalité et permettre ainsi une ou des interventions larges : éducative, culturelle, sociale, sanitaire, grâce à la constitution d’équipes pluridisciplinaires de soutien. Pour l'année scolaire 2010-2011, le nombre total d'enfants bénéficiaires est de 122 000 au total. L'Etat, via les préfets délégués départementaux de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances(ACSé), subventionne les programmes de réussite éducative en fonction d'une demande de financement global, dans laquelle les postes de coordonnateurs sont inclus.Auparavant, dans le cadre de la loi précitée, l’Etat prenait à sa charge l’intégralité du coût de ces programmes. Depuis 2010, comme pour l’ensemble des dispositifs de la politique de la ville, il y a désormais une exigence de cofinancement du programme. Il n'y a donc pas d'arrêt, même progressif, des financements de l'Etat, mais application des règles communes pour ce dispositif de la politique de la ville. Il faut d’ailleurs souligner que le projet de loi de finances pour 2012 prévoit une dotation de 85 millions d’euros pour la réussite éducative, laquelle est inscrite au programme 147 « Politique de la ville et Grand Paris ». Le programme de réussite éducative est donc pérennisé par le ministère de la Ville. |