Texte de la REPONSE :
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Entre 2007 et 2009, 17 % des élèves sont sortis du système éducatif sans diplôme. Face à cette situation, il faut dépasser le simple constat et prendre des mesures concrètes et efficaces. C'est pourquoi, le 29 septembre 2009 le Président de la République a annoncé la mise en place du plan Agir pour la jeunesse, faisant de la lutte contre le décrochage scolaire une priorité nationale. Ce plan s'articule autour de deux axes : la prévention du décrochage scolaire et le suivi des jeunes sortis du système. L'action de prévention s'accompagne d'un meilleur repérage et d'une mobilisation de l'ensemble de la communauté éducative afin de répondre de manière plus personnalisée aux besoins des élèves et ainsi réduire les risques d'abandon en cours de scolarité. C'est pour répondre à cet objectif que le repérage précoce des difficultés scolaires s'impose. En effet, aujourd'hui 15 % des enfants qui sortent de l'école primaire ne maîtrisent pas la lecture. Il s'agit ici de proposer des outils de repérages qui ne seront ni des tests ni un classement des enfants. Le dispositif interviendra en grande section de maternelle, année charnière avant la classe de CP lors de laquelle intervient l'apprentissage de la lecture. Il sera prévu, pour les enseignants qui le souhaitent, un repérage en novembre ou décembre des élèves qui présentent des lacunes dans la conscience phonologique ou dans l'étendue du vocabulaire maîtrisé. Ensuite se mettra en place une période d'entraînement pour combler les lacunes. Enfin, en mai ou en juin, l'enseignant pourra mesurer les progrès accomplis par ses élèves. C'est donc pour repérer précocement des lacunes qui nuiront aux apprentissages ultérieurs, et assurer une meilleure prise en charge, en amont, des élèves les plus fragiles que le ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative travaille à la mise en place de ce dispositif.
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