Question N° :
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Texte de la REPONSE : |
Conformément aux dispositions de l’article R. 6121-4-1, l’Hospitalisation à domicile (HAD) doit assurer, au domicile du malade, des soins médicaux et paramédicaux continus et coordonnés, qui se différencient de ceux habituellement dispensés à domicile par la complexité et la fréquence des actes.
Le rapport sur les propositions de l’Assurance maladie sur les charges et produits pour l’année 2011 s’interroge précisément sur la place de la périnatalité et notamment des retours précoces à domicile après accouchement dans le champ d’activité de l’HAD. En avril 2011, la Haute autorité de santé (HAS) a publié une recommandation de bonnes pratiques visant à définir les « situations pathologiques pouvant relever de l’HAD au cours de l’ante et post partum ». La Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) envisage, en appui sur cette recommandation, la mise sous accord préalable (MSAP) des activités liées au post partum dans les établissements d’HAD. Cette décision lui appartient en propre, ainsi que la législation le prévoit. Les premières actions envisagées semblent ne concerner que certains établissements, en raison de la part importante de leur activité qui repose sur ces modes de prise en charge avec parfois un recours abusif à l’HAD La prise en charge du post partum physiologique a représenté pour les établissements d’HAD en 2010 une activité de plus de 39 000 journées, et de plus de 80 000 journées pour le post partum pathologique.
Par ailleurs, l’expérience acquise par la MSAP des activités de soins de suite et de réadaptation, ainsi que de chirurgie ambulatoire, a montré la capacité d’adaptation des services médicaux de l’assurance maladie pour mettre en place des modalités de réponse aux demandes dans les délais requis par les situations cliniques et administratives. La perspective de MSAP de certains modes de prise en charge, auprès d’établissements en fonction de leur activité particulièrement développée dans ces domaines, ne remet donc pas en cause le soutien des politiques publiques vis-à-vis du développement escompté de l’HAD. Elle participe en revanche d’une maîtrise médicalisée des dépenses basées sur la recommandation de la HAS.
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