Texte de la REPONSE :
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La France dispose d'un niveau élevé de préparation à la gestion d'une crise nucléaire. On peut citer : la douzaine d'exercices de crise nucléaire nationaux organisés chaque année ; les plans d'urgence des pouvoirs publics, qui existent tant au plan national qu'au niveau territorial ; les moyens d'expertise et de mesure de la radioactivité, notamment ceux de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), comme le réseau de balises Téléray, et des exploitants, ainsi que l'hélicoptère Hélinuc qui permet de cartographier rapidement la contamination des territoires ; l'organisation de crise des ministères et de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ; les travaux pilotés par l'ASN sur la gestion postaccidentelle... Pour autant, dans ce domaine, il convient de tirer le retour d'expérience de l'accident de Fukushima. Par exemple, l'ASN a constaté que maintenir des équipes de crise fortement mobilisées dans la durée pourrait présenter une difficulté particulière. Le Gouvernement, en lien étroit avec l'ASN, et avec l'appui des experts, l'IRSN en particulier, sera très attentif aux enseignements de l'accident japonais et fera évoluer en conséquence, si nécessaire, notre organisation de gestion de crise.
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