Texte de la REPONSE :
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La qualité de l'air est une préoccupation réelle et légitime de nos concitoyens. Elle concerne à la fois le bien-être des personnes et la protection de l'environnement et constitue un véritable enjeu de santé publique. La surveillance de la qualité de l'air est actuellement réalisée sur tout le territoire par 35 associations agréées pour la surveillance de la qualité de l'air (AASQA) à l'aide d'environ 3 000 préleveurs et analyseurs automatiques répartis sur près de 700 stations fixes, complétés par des campagnes de mesures et la mise en oeuvre d'outils de modélisation. L'information sur la qualité de l'air est mise à jour en temps quasi-réel sur les sites internet AASQA et est diffusée via différents médias (radio, presse écrite) par l'intermédiaire de bulletins d'information périodiques, et, quand les circonstances le nécessitent, par d'autres relais comme les panneaux à message variable. S'agissant plus spécifiquement de la période évoquée du 13 au 23 novembre 2007, les seuls dépassements de seuils réglementaires, portés à la connaissance des directions régionales de l'industrie, de la recherche et de l'environnement, ont été constatés pour les particules PM 10 (de diamètre inférieur à 10 µm) aux environs du 20 novembre dans les agglomérations du bassin genevois, de Chambéry Aix-les-Bains et d'Annecy ainsi qu'à Colmar. Ils ont conduit à la mise en oeuvre par les préfets d'actions d'information de la population et de diffusion de recommandations sanitaires et comportementales.
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