FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 121440  de  M.   Féron Hervé ( Socialiste, radical, citoyen et divers gauche - Meurthe-et-Moselle ) QE
Ministère interrogé :  Défense et anciens combattants
Ministère attributaire :  Défense et anciens combattants
Question publiée au JO le :  08/11/2011  page :  11725
Réponse publiée au JO le :  21/02/2012  page :  1561
Rubrique :  commerce extérieur
Tête d'analyse :  exportations
Analyse :  vente d'armes. Grèce. perspectives
Texte de la QUESTION : M. Hervé Féron attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur la vente de deux à quatre frégates furtives à la Grèce. Selon un grand quotidien allemand, la France veut vendre à la Grèce des frégates et proposerait au pays surendetté un tarif préférentiel et un délai de paiement. Il s'agirait de deux à quatre frégates furtives du groupe d'armement naval DCNS qui seraient vendues avec une remise de 100 millions d'euros si Athènes décide de les garder au bout de cinq ans. Dans le cas contraire, la Grèce devrait les rendre à la marine française. Il lui demande si cette information est exacte et si, comme le demande un député allemand, le Gouvernement envisage d'abandonner ce contrat avec la Grèce pour faire place à l'industrie allemande.
Texte de la REPONSE :

L’exportation de frégates françaises de type FREMM (frégates multimissions) à destination de la Grèce est un projet qui revêt des dimensions technologiques, industrielles, économiques et stratégiques majeures, tant pour la Grèce que pour la France, et qui mobilise depuis plusieurs années les acteurs industriels français de la défense. En 2008, une déclaration commune de la France et de la Grèce avait permis d’initier une dynamique de coopération bilatérale en matière de construction de frégates. Cet élan avait été conforté par la décision de la Grèce, en janvier 2009, d’ouvrir des négociations destinées à lui permettre d’acquérir 6 frégates de type FREMM.

 

Toutefois, la situation économique et budgétaire à laquelle sont confrontées les autorités grecques depuis 2010 modifie les priorités du gouvernement grec et ne permet pas d’envisager dans l’immédiat la poursuite des discussions initiées.

S.R.C. 13 REP_PUB Lorraine O