FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 121529  de  M.   Féron Hervé ( Socialiste, radical, citoyen et divers gauche - Meurthe-et-Moselle ) QE
Question retirée  le : 19/06/2012  ( Fin de mandat )
Ministère interrogé :  Intérieur, outre-mer, collectivités territoriales et immigration
Ministère attributaire :  Intérieur
Question publiée au JO le :  08/11/2011  page :  11741
Date de changement d'attribution :  17/05/2012
Rubrique :  étrangers
Tête d'analyse :  immigration
Analyse :  politique de l'immigration. perspectives
Texte de la QUESTION : M. Hervé Féron attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la situation des jeunes diplômés étrangers. La circulaire des ministères de l'intérieur et du travail du 31 mai 2011 a pour objet de limiter les possibilités pour les diplômés étrangers d'obtenir une autorisation de travail en France. Jusqu'alors, les nouveaux diplômés étrangers disposaient de six mois pour s'insérer sur le marché du travail, avant que l'employeur ne soit obligé de donner la priorité aux candidats français qui se présenteraient en même temps. Ce sont ces six mois de tolérance qui sont abolis par la circulaire du 31 mai 2011. De nombreuses études ont pourtant montré ce que le Gouvernement oublie : un cursus scolaire coûte cher et le premier emploi sert souvent à en rembourser les frais et, surtout, à valider sa formation par une première expérience professionnelle. La France, troisième destination au monde pour les étudiants étrangers, derrière les États-unis et le Royaume-uni, risque de perdre de son attractivité et de son rayonnement mondial. En effet, plus il y a d'étudiants étrangers en France, plus ils sont nombreux à parler notre langue, à connaître nos villes, à avoir des relations avec nos concitoyens. En leur refusant un avenir professionnel chez nous, nous nous privons d'un formidable réseau pour l'avenir. Cette circulaire contribue par ailleurs à pénaliser les entreprises françaises qui ne disposeraient plus d'un vivier de jeunes diplômés susceptibles de leur ouvrir les portes de leur pays d'origine. Il lui demande donc, pour l'ensemble de ces raisons, s'il envisage de revenir sur les dispositions de cette circulaire, qui ne va pas dans le sens des intérêts de la France.
Texte de la REPONSE :
S.R.C. 13 FM Lorraine N