FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 122059  de  Mme   Robin-Rodrigo Chantal ( Socialiste, radical, citoyen et divers gauche - Hautes-Pyrénées ) QE
Ministère interrogé :  Affaires européennes
Ministère attributaire :  Affaires européennes
Question publiée au JO le :  15/11/2011  page :  11894
Réponse publiée au JO le :  27/12/2011  page :  13548
Rubrique :  politique extérieure
Tête d'analyse :  Grèce
Analyse :  situation financière. dépenses budgétaires
Texte de la QUESTION : Mme Chantal Robin-Rodrigo interroge M. le ministre auprès du ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé des affaires européennes, sur les dépenses grecques. Depuis des mois, il ne se passe pas une journée sans que les médias nous informent sur la probable faillite de la Grèce avec son cortège de conséquences en série, des risques de faillite des banques au risque de faillite des États (dont la France). Depuis le début les Grecs manifestent pour protester contre les plans d'austérité qui succèdent aux plans d'austérité dans un pays paraissant ruiné. Or, selon le quotidien espagnol « la Razon », la Grèce serait sur le point d'acheter 400 chars lourds M1 Abrams d'occasion ainsi que 20 véhicules amphibie « AA7VA1 » aux États-unis pour un montant estimé à 1,28 milliard d'euros. Le total des aides apportées à la Grèce par l'Europe et le FMI ont atteint la somme de 160 milliards d'euros pour un pays de 11 millions d'habitants. Elle lui demande de lui donner son avis sur cette information de la « Razon ».
Texte de la REPONSE : Les éléments auxquels l'honorable parlementaire fait allusion proviennent, comme il est indiqué de manière tout à fait opportune, d'articles de la presse grecque, eux-mêmes repris par la presse d'un certain nombre d'autres pays. En l'état actuel des éléments dont disposent les autorités françaises, aucun élément concret ne vient corroborer ces allégations. Comme vous le savez, la France est pleinement mobilisée, aux côtés des autres gouvernements européens comme du gouvernement grec, pour résoudre les graves difficultés que rencontre la zone euro. Les débats passionnés qu'engendre cette question très sensible sont à l'origine de nombreuses rumeurs dommageables qui doivent être vérifiées car elles risquent de porter injustement préjudice au gouvernement grec, dont les efforts de rigueur méritent d'être soutenus. S'agissant du domaine militaire, la Grèce est amenée à faire des choix difficiles, qu'il lui appartient seule de rendre publics. Il s'agit évidemment d'une question délicate parce qu'elle concerne l'impact que peut avoir la crise économique et financière en cours sur la capacité de défense nationale et collective des États. Il est important de ne l'aborder en s'appuyant que sur des faits concrets et avérés. Les forces armées grecques restent un partenaire important pour l'Europe et l'Alliance atlantique.
S.R.C. 13 REP_PUB Midi-Pyrénées O