Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
La disponibilité éventuelle de vessies artificielles en France dépend en premier lieu des demandes d’autorisation de recherches biomédicales, mentionnées aux articles L. 1123-8 et R. 1123-30 et suivants du code de la santé publique (CSP), effectuées auprès de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) pour ce type de produit. Une demande d’autorisation de recherche biomédicale a été effectuée auprès de l’AFSSAPS en 2008, pour l’utilisation d’une vessie artificielle dans le cadre d'une maladie neurologique. La vessie artificielle, objet de cette recherche, était issue de l'ingénierie tissulaire et constituée d'une matrice synthétique, de cellules musculaires vésicales et de cellules urothéliales autologues. Néanmoins, cette recherche biomédicale n'a pas été autorisée. En effet, suite à la demande de l’AFSSAPS d’informations complémentaires, conformément à l’article R. 1123-32 du CSP, sur un point majeur de sécurité virale soulevé lors de l’évaluation du dossier, le promoteur n’a ni fourni l’information souhaitée, ni proposé d’alternative et a retiré sa demande de recherche biomédicale. A ce jour, aucune autre demande d’autorisation de recherche biomédicale portant sur un tel produit dans le cadre du traitement d’un cancer n’a été déposée auprès de l’AFSSAPS. |