Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
L'institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a réalisé des mesures de l'iode dans le cadre de la surveillance spécifique mise en place sur le territoire métropolitain. Des valeurs supérieures aux limites de détection des appareils de mesure ont globalement été relevées sur des prélèvements réalisés entre le 2 (au plus tôt) et le 10 novembre dernier. Toutefois, les niveaux d'iode 131 mesurés sont infimes, de l'ordre de quelques µBq/m3, très proches des limites de détection des appareils de mesures utilisés. Les résultats obtenus par l'IRSN sur des prélèvements effectués après le 10 novembre sont tous inférieurs aux limites de détection, démontrant ainsi que l'épisode de pollution radioactive en France n'a duré que quelques jours au cours des dix premiers jours de novembre. Ces différents résultats confirment qu'en France, les traces d'iode 131 décelées dans l'air sont très faibles et sans risque pour la santé. D'après les informations fournies par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dans son communiqué de presse du 17 novembre 2011, les rejets d'iode 131 ont eu pour origine l'institut des Isotopes de Budapest (Hongrie). Les autorités hongroises ont indiqué que l'activité totale de l'iode 131 rejeté à l'atmosphère aurait été de 342 GBq (gigabecquerel) entre le 8 septembre et le 16 novembre, avec un rejet principal de 108 GBq qui se serait produit sur 48 heures, entre les 12 et 14 octobre. L'émission se serait faite par la cheminée de l'installation, d'une hauteur de 80 m. |