Question N° :
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
Par sa décision n° 2010-83 QPC du 13 janvier 2011, le Conseil constitutionnel (CC) a considéré que l’application des plafonnements prévus aux articles L 18 et L 28 du CPCMR entraînait une inégalité de traitement entre les fonctionnaires invalides ayant plus de trois enfants et les fonctionnaires valides ayant plus de trois enfants, un écrêtement de la majoration pour enfant beaucoup plus important étant appliqué aux premiers du fait qu’ils perçoivent une rente viagère d’invalidité.
En conséquence, le CC a abrogé la 1ère phrase du 5ème alinéa de l’article L 28 du CPCMR. Cette abrogation a rendu nécessaire l’adoption d’une mesure législative afin d’adapter le dispositif en vigueur aux exigences constitutionnelles.
S’agissant plus particulièrement des modalités d’application dans le temps de sa décision, le juge constitutionnel a prévu des mesures transitoires et a précisé « qu'afin de préserver l'effet utile de la présente décision à la solution des instances actuellement en cours, il appartient, d'une part, aux juridictions de surseoir à statuer jusqu'à l'entrée en vigueur de la nouvelle loi ou, au plus tard, jusqu'au 1er janvier 2012 dans les instances dont l'issue dépend de l'application des dispositions déclarées inconstitutionnelles et, d'autre part, au législateur de prévoir une application des nouvelles dispositions à ces instances en cours à la date de la présente décision ».
Dès lors, le Gouvernement considère que la décision du Conseil constitutionnel est explicite s’agissant de la question de son application dans le temps : le III de l’article 163 de la loi de finances pour 2012 répond pleinement à cette décision. Il n’envisage pas par conséquent de revenir sur la rétroactivité de l’article 163 de la loi de finances pour 2012. |