Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
Les interrogations du parlementaire appellent un certain nombre de précisions. Pour faire face à une augmentation de la délinquance, le département de Mayotte avait déjà bénéficié du 6 au 16 octobre 2011 du renfort de 28 policiers provenant de la compagnie départementale d'intervention et du groupe d'intervention de la police nationale de la Réunion. Puis un second contingent de 20 agents de la compagnie départementale d'intervention de la Réunion avait pris le relais du 16 octobre au 11 novembre 2011. Une mission d'expertise de la direction centrale de la sécurité publique s'étant rendue dans l'île à la fin du mois d'octobre et ayant conclu à un besoin ponctuel de soutien aux personnels employés depuis plusieurs semaines sans repos, il a été décidé d'envoyer des policiers en renfort. C'est ainsi que 15 policiers d'unités d'interventions de différentes directions départementales de la sécurité publique, des Yvelines mais aussi de divers autres départements, ont rejoint Mayotte le 30 octobre et regagné la métropole le 7 novembre. Le recours à des fonctionnaires de la sécurité publique n'est en rien « surprenant » et le parlementaire aura noté en particulier que le nombre de policiers déployés, pour une très courte durée, était très inférieur au nombre de policiers qui composent une compagnie républicaine de sécurité (CRS). Le ministre de l'intérieur se félicite toutefois que le parlementaire souligne l'efficacité des CRS, dont lui-même tient à saluer le professionnalisme et l'engagement. Le ministre souhaite également préciser que l'envoi de CRS pour des missions ponctuelles de renfort outre-mer, à Mayotte ou ailleurs, n'est nullement exclu. |