Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
Les dessertes portant à la fois sur la région Île-de-France et la région Centre reposent sur un accord entre cette dernière et le syndicat des transports d’Île-de-France (STIF). L’État ne dispose d’aucun pouvoir de décision en la matière. Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF se sont employés à proposer aux deux autorités organisatrices de nouvelles offres de desserte afin d’améliorer la qualité globale du service. La desserte des communes du sud de l’Essonne par des TER de la région Centre a ainsi pu être renforcée en semaine pour le service annuel 2012. Il appartient à ces deux autorités organisatrices de porter les demandes de renforcement qu’elles jugent utiles pour le service 2013. Concernant l’amélioration des infrastructures en Île-de-France, l’État investit avec la région en faveur des transports collectifs à travers les contrats de projets 2007-2013 et la convention particulière sur les transports collectifs, signée le 26 septembre 2011, dont les financements porteront sur les opérations les plus urgentes et les plus structurantes. Sont notamment concernés les schémas directeurs des RER C et D. Ainsi, avec la convention particulière transports, ce sont 370 M€ qui sont mobilisés en faveur du RER C, afin d’accélérer la réalisation des investissements, dont 280 M€ spécifiquement pour les infrastructures ferroviaires, auxquelles s’ajouteront des travaux de modernisation des gares. Ces investissements conséquents ont pour objectif d’améliorer le fonctionnement de la ligne sur sa section la plus chargée entre Paris-Austerlitz et Brétigny-Etampes/Dourdan. Ce projet permettra notamment de renforcer la qualité de service sur l’ensemble de la ligne, en particulier la régularité. L’État est également très attentif au renforcement et à la modernisation du RER D. Il contribue ainsi au financement du schéma directeur de celui-ci, et un montant de 133 M€, tous financeurs confondus, est prévu dans le contrat de projets 2007-2013 pour les travaux de la phase moyen terme (2014). De plus, la convention particulière entre l’État et la région conforte le projet en finançant à hauteur de 20 M€ les études permettant de définir les investissements à plus long terme. Cette convention particulière prévoit en outre le financement de premières études relatives à la création d’une troisième paire de voies du RER C entre Paris et Juvisy et d’un doublement du tunnel commun aux RER B et D entre Châtelet et Gare du Nord. Ces opérations sont une priorité pour l’État qui s’attache à tout mettre en œuvre pour que les délais de chacune des phases soient tenus afin de répondre le plus rapidement possible aux attentes des usagers. |