Question N° :
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
L’opposition du Gouvernement à la culture du maïs MON810 est liée à des questions sur l’innocuité environnementale de ce maïs. L’évaluation des risques sanitaires du maïs MON810 réalisée par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation, de l'Environnement et du Travail (ANSES) ne fait, en revanche, pas apparaître de risque pour la santé animale ou humaine. L’importation de ce maïs pour l’alimentation humaine ou animale reste donc autorisée.
Concernant l’étiquetage, le règlement (CE) n° 1829/2003 relatif aux denrées alimentaires et aliments pour animaux génétiquement modifiés prévoit que les denrées alimentaires et les aliments pour animaux contenant des OGM ou des ingrédients produits à partir d’OGM doivent être étiquetés. Seules les traces accidentelles ou techniquement inévitables d’OGM sont exonérées d’étiquetage à condition qu’elles ne dépassent pas 0,9 % de chaque ingrédient.
Par ailleurs, la loi de 2008 relative aux Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) introduit la notion de filières qualifiées « sans OGM » et le principe de la liberté de consommer et de produire avec ou sans OGM. Conformément à cette loi, un projet de décret élaboré par le Gouvernement définit les conditions dans lesquelles les produits pourront être étiquetés « sans OGM », et les mentions qui pourront être utilisées. S’agissant des produits animaux, le projet prévoit la possibilité d’utiliser une mention « nourri sans OGM » ou « issu d’animaux nourris sans OGM », avec le seuil respecté (0,1 % ou 0,9 %). Ces nouvelles dispositions permettront aux opérateurs qui ont fait le choix de s'engager dans une démarche de non-utilisation d'OGM d’en informer le consommateur par un étiquetage loyal et lisible. |