FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 123569  de  M.   Candelier Jean-Jacques ( Gauche démocrate et républicaine - Nord ) QE
Question retirée  le : 19/06/2012  ( Fin de mandat )
Ministère interrogé :  Premier ministre
Ministère attributaire :  Économie, finances et commerce extérieur
Question publiée au JO le :  06/12/2011  page :  12688
Date de changement d'attribution :  17/05/2012
Rubrique :  finances publiques
Tête d'analyse :  déficits publics
Analyse :  réduction. perspectives
Texte de la QUESTION : M. Jean-Jacques Candelier interroge M. le Premier ministre sur la politique générale menée par le Gouvernement. Après tous les coups déjà portés contre les salariés, retraités et sans emplois depuis des années, le Gouvernement, avec la bénédiction des spéculateurs, financiers et du patronat multiplie les plans d'austérité. Après un premier plan d'austérité (hausse de la CSG, taxes sur les complémentaires santé, sur le tabac l'alcool et les boissons sucrées) supporté par les salariés, retraités et sans emplois à hauteur de 3 milliards d'euros, il revient à la charge avec un deuxième plan qui va encore prendre 8 milliards dans la poche des citoyens en augmentant la TVA, en gelant les allocations familiales et le SMIC (pas de coup de pouce) et en appliquant la réforme des retraites déjà injuste plus rapidement. Le 15 novembre, nous apprenons que le Gouvernement ajoute une journée de carence supplémentaire pour tous en cas de maladie et une attaque en règle contre les bénéficiaires du RSA (qui ne demandent qu'à travailler à temps plein). Mais ce n'est pas encore fini car on prévoit encore 65 milliards d'économies pour garder notre AAA. Un salarié sur deux gagne moins de 1 500 euros, 13 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, 4,5 millions de chômeurs sont enregistrés, dont la moitié n'est pas indemnisé. Plus de 30 % des Français renoncent à se soigner faute de moyens. En 1972, les plus gros salaires gagnaient 20 fois plus que les plus bas alors qu'aujourd'hui ils en gagnent 230 fois plus. En fait, il faudrait au contraire s'attaquer aux véritables fraudeurs : 20 milliards de non-paiement de cotisations à l'assurance maladie par le patronat et l'État ; 4 milliards par an d'exonérations de cotisations et d'impôts inefficaces des entreprises pour les heures supplémentaires ; 100 milliards d'euros de dérogations fiscales accordées aux entreprises ; 172 milliards de niches fiscales et sociales pour les entreprises ; 2 milliards de cadeaux aux riches par la suppression de l'ISF ; 40 milliards versés en 2010 aux actionnaires du CAC 40 (on prévoit + 10 % en 2011) et 210 milliards de dividendes versés en 2010 par les entreprises non financières. Au vu de ces chiffres, il lui demande s'il compte enfin revoir sa politique injuste et calamiteuse.
Texte de la REPONSE :
GDR 13 FM Nord-Pas-de-Calais N