Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
La loi du 16 juin 2011 relative à l'immigration, à l'intégration et à la nationalité comprend plusieurs dispositions modifiant le code civil dans le sens d'une plus grande exigence des conditions d'assimilation requises des demandeurs de la nationalité française par décision de l'autorité publique ou à raison de leur mariage avec un conjoint français, ces personnes devant justifier, depuis le 1er janvier 2012, d'un niveau de connaissance de la langue française correspondant au niveau exigé d'un élève en fin de scolarité obligatoire. Le législateur n'a pas précisé que cette exigence devait être modulée selon le degré d'alphabétisation du postulant dans sa langue d'origine ou de sa scolarisation dans son pays d'origine mais le fait que le décret du 11 octobre 2011 relatif au niveau de connaissance de la langue française requis des postulants à la nationalité française au titre des articles 21-2 et21-24 du code civil et à ses modalités d'évaluation prévoie que cette exigence est évaluée à l'oral répond à la préoccupation de l'honorable parlementaire. En outre, les personnes qui, en raison de leur âge, d'un état de santé déficient chronique ou d'un handicap, ne seraient pas en mesure d'accomplir les démarches nécessaires à la production du diplôme ou de l'attestation de leur niveau linguistique délivrée, soit par un organisme certificateur, soit à l'issue d'une formation labellisée « français langue d'intégration », continueront à voir évaluer leur niveau de langue à l'occasion d'un entretien individuel avec un agent de préfecture ou consulaire. Enfin, les postulants doivent, désormais, manifester leur adhésion aux principes et valeurs essentiels de la République, cette adhésion étant évaluée au cours de l'entretien d'assimilation à la communauté française, au sens de l'article 21-24 du code civil, et formalisée par la signature de la charte des droits et devoirs du citoyen français prévue par la loi du 16 juin 2011.
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