Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
Le transport routier de marchandises est un secteur indispensable à l’économie et un maillon essentiel de l’aménagement des territoires. La préservation de la compétitivité des entreprises de ce secteur constitue un enjeu fort pour le pays comme a pu en témoigner le déplacement du président de la République dans une entreprise de transporteurs en septembre dernier. Pour certaines entreprises de transport de marchandises, il se révèle parfois difficile de parvenir à dégager les marges nécessaires à la pérennisation de leurs activités, les interrogations concernant l’évolution de la fiscalité du secteur sont donc légitimes. Aussi, s’agissant de la fiscalité, plusieurs mesures ont été prises ces dernières années pour soutenir le pavillon national. La taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques applicable au gazole professionnel est stabilisée depuis 2005 au taux plancher de 39,19 euros par hectolitre. Concernant la taxe à l’essieu, l’alignement des tarifs sur les taux minimaux fixés par la directive Eurovignette en 2009 a permis un allègement fiscal annuel de l’ordre de 55 millions d’euros pour les entreprises utilisant des poids lourds de 12 tonnes et plus. Enfin, la mise en place en 2010 de la contribution économique territoriale, à la suite de la suppression de la taxe professionnelle, a permis de diminuer d’environ 180 M€ la contribution des entreprises du secteur routier. En ce qui concerne les conséquences de la mise en oeuvre en 2013 de l’éco-taxe poids lourds, l’obligation de répercuter sur les chargeurs l’intégralité des montants dus par les transporteurs au titre de l’éco-taxe est inscrite dans la loi. La mise en place de cette éco-taxe à la mi-2013 ne doit pas avoir pour effet de remettre en cause la viabilité d’une seule des entreprises de transport routier. Le Gouvernement veille à ce que ce dispositif soit à la fois efficace, en garantissant l’adéquation entre le montant dû au titre de l’éco-taxe et le montant répercuté, et simple à mettre en oeuvre pour les entreprises. Le projet de décret fixant le mécanisme de répercussion est actuellement en cours d’examen par le Conseil d’Etat, avec un objectif de publication en avril prochain afin que les entreprises disposent d’un an pour se préparer à sa mise en oeuvre. |