Texte de la REPONSE :
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Le Liban se trouve actuellement dans une situation de crise. L'enjeu majeur des prochaines semaines est de parvenir à l'élection par les députés libanais, dans les délais prévus et conformément à la Constitution, d'un président de large rassemblement. Avec quatorze députés au Parlement libanais, le Hezbollah est le principal représentant d'une des premières communautés du pays. Il s'agit donc d'un acteur incontournable du dialogue entre les forces politiques libanaises. Les responsables libanais ont insisté sur sa présence à La Celle-Saint-Cloud, condition nécessaire du succès de l'entreprise française. Nos interlocuteurs israéliens comme américains, intéressés comme nous à la stabilité du Liban l'ont bien compris Plus généralement, nous encourageons le Hezbollah, composante majeure de l'opposition à dialoguer avec la majorité afin de parvenir à une entente autour d'un candidat. Si ce dialogue échouait et que le Parlement ne parvenait pas à procéder à l'élection d'un nouveau Président, le Liban ferait face à un risque réel de chaos institutionnel dont personne, à l'intérieur comme à l'extérieur du Liban, ne bénéficierait. La France, qui est fortement engagée au Liban et en particulier au sein de la FINUL, demeure, enfin, déterminée à faire en sorte que l'État libanais puisse étendre son autorité sur l'ensemble de son territoire et que toutes les milices, notamment celle du Hezbollah, soient désarmées, conformément aux résolutions 1559 et 1701 du Conseil de sécurité.
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