Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
A l’occasion de son discours du 21 septembre dernier devant l’Assemblée générale des Nations Unies, entièrement consacré au dossier israélo-palestinien, le Chef de l’État a proposé que soit dans un premier temps accordé à la Palestine le statut « d’État observateur » au sein de l’Assemblée générale des Nations Unies. Une adhésion pleine et entière de la Palestine à l’ONU ne saurait en effet être pour l’instant envisagée en raison de positions divergentes au sein de la communauté internationale, et notamment au Conseil de sécurité.Une telle étape intermédiaire, qui devrait s’accompagner de l’acceptation d’une reprise immédiate des négociations, constituerait un pas important en vue de la reconnaissance mutuelle de deux États, sur la base des lignes de 1967 avec échanges agréés de territoires. C’est la raison pour laquelle la France a soutenu la demande palestinienne d’adhésion à l’UNESCO, qui s’inscrit pleinement dans la logique de la démarche proposée par le Président de la République devant l’Assemblée générale de l’ONU. Il appartient aux Palestiniens de décider quelle doit être la suite de leur demande d’adhésion à l’ONU, le cas échéant en sollicitant, comme proposé par le Président de la République, le dépôt d’une résolution à l’Assemblée générale qui déciderait du rehaussement du statut de la Palestine dans cette organisation. |