Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
La préservation du commerce de détail, notamment des fruits et légumes, n’exclut pas le développement des circuits courts. Ce mode de commercialisation contribue en effet à mieux valoriser la production agricole, à renforcer le lien entre les producteurs et les consommateurs et à préserver le tissu économique local ainsi que l’emploi. Cette forme de commercialisation des fruits et légumes participe en outre de la diversification souhaitable des différents maillons de la chaine de commercialisation ; la diversité constitue un atout pour la filière de commercialisation de ces produits. Néanmoins, ce mode de commercialisation reste assez peu répandu puisque les ventes directes de fruits et légumes par les agriculteurs sont estimées au plus à 4% des parts de marché exprimées en volume. A l’évidence, les ventes directes et les circuits courts ne constituent que des solutions alternatives qui n’ont vocation à se substituer ni au commerce de détail, ni à la grande distribution. Ces ventes occupent des créneaux différents sur le marché des fruits et légumes et sont complémentaires de celles réalisées dans les circuits de distribution traditionnels. Dès lors les autres partenaires de la filière agro-alimentaire et en particulier les détaillants ne peuvent réellement se trouver concurrencés par les producteurs dont les initiatives profitent essentiellement aux territoires ruraux. |