Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
Un programme « zones blanches » a été lancé en 2003 afin de compléter la couverture du territoire en téléphonie mobile. Il ne concernait pas les communes déjà couvertes par au moins un opérateur : les « zones grises ». Suite à la loi de modernisation de l’économie de juin 2008, l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a effectué un bilan précis de la couverture en services mobiles afin de mieux identifier les zones grises. Selon ce bilan réalisé en 2009, les zones grises couvraient 12 % du territoire, et concernaient 2 % de la population française. Ce bilan est en cours d'actualisation et sa publication prochaine permettra de constater l'évolution de la couverture par chacun des opérateurs et par conséquent la résorption des zones grises. L'ARCEP ne peut cependant pas modifier les licences 2G qui ont été attribuées et ne peut donc obliger les opérateurs à aller au-delà des objectifs de couverture qui ont été atteints. C'est la raison pour laquelle les critères de couverture ont fortement évolué pour l'attribution des dernières licences de la téléphonie mobile. En effet, l’ARCEP a attribué fin 2011 les fréquences libérées par le passage à la télévision tout numérique, dites du « dividende numérique ». Ces fréquences permettront le lancement de services mobiles de quatrième génération (4G) tel que l’accès internet à très haut débit. Les nouvelles obligations de couverture afférentes aux licences 4G réduiront d'autant plus les risques de zones grises : - la population de chaque département devra être couverte au minimum à 95 %. - de plus, une zone de déploiement a été définie, incluant les communes rurales les plus difficiles à couvrir, soit les actuelles zones blanches et grises ; elle devra être couverte prioritairement par rapport au reste du réseau, à hauteur de 90 % de sa population sous 10 ans. Le déploiement du très haut débit mobile tiendra donc prioritairement compte des objectifs d’aménagement numérique du territoire et visera notamment la résorption des zones grises. |