Texte de la QUESTION :
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M. Christian Bataille attire l'attention de M. le ministre auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports, sur les modifications apportées à la desserte ferroviaire entre Paris et Maubeuge. À l'heure où le développement des transports en commun est affiché comme une priorité nationale, la décision unilatérale de la SNCF de supprimer deux allers-retours quotidiens entre Paris et Maubeuge et de modifier les horaires est inacceptable et contraire aux engagements pris envers l'État au travers de la convention sur les trains d'équilibre du territoire (TET) signée en 2010. Pour notre territoire qui subit de plein fouet la crise économique, le manque de moyens de transports est un frein important à l'accès à l'emploi. Or la suppression de ces deux allers-retours et le nouveau cadencement conduisent à des horaires incompatibles avec les contraintes professionnelles des salariés. Les usagers du bassin de la Sambre qui se rendent régulièrement à Paris se trouvent ainsi pénalisés et certains doivent se dérouter sur Lille ou Valenciennes pour trouver des trains à des horaires conformes à leurs besoins, ce qui occasionne des allongements de temps de transport et le renchérissement du coût. C'est un très mauvais signal envoyé par la SNCF au moment où notre territoire, fort de son tissu industriel, de sa jeunesse et de son dynamisme, tente de renouer avec la croissance démographique et économique. Pour toutes ces raisons, les élus et usagers n'acceptent pas ces décisions prises sans aucune concertation. Il lui demande d'intervenir pour que les besoins des usagers puissent être entendus dans le respect de la convention TET et que la SNCF prenne réellement en considération le caractère frontalier de l'Avesnois en élargissant sa réflexion aux liaisons avec les villes belges de Mons et de Charleroi qui sont ses partenaires économiques naturels.
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