Texte de la QUESTION :
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Mme Anny Poursinoff attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur le sous-titrage des écrans numériques dans les cinémas. En effet, si le sous-titrage au cinéma a longtemps été coûteux, la numérisation a rendu possible un sous-titrage des films à un coût très faible pour le producteur (entre cinq et dix euros la minutes). Le numérique permet également de projeter le sous-titrage en dehors de l'écran, et donc sans gêne pour les autres spectateurs. De plus, la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 dispose qu'un principe général d'accessibilité doit s'appliquer à tous les établissements recevant du public à partir du 1er janvier 2015. En conséquence, elle s'inquiète de la non-réalisation de cet objectif, compte tenu du fait que, selon les sites spécialisés sur le sous-titrage pour les malentendants et les sourds, actuellement seuls quatre à cinq films sur une production annuelle d'environ 250 films sont sous-titrés. De plus, elle pose la question de l'utilité d'une aide seulement incitative annoncée par lui dans un communiqué de presse daté du 27 janvier 2012, et lui demande quelles mesure concrètes il propose afin d'atteindre l'objectif fixé.
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