FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 128440  de  M.   Lefrand Guy ( Union pour un Mouvement Populaire - Eure ) QE
Question retirée  le : 19/06/2012  ( Fin de mandat )
Ministère interrogé :  Travail, emploi et santé
Ministère attributaire :  Travail, emploi, formation professionnelle et dialogue social
Question publiée au JO le :  14/02/2012  page :  1248
Date de changement d'attribution :  17/05/2012
Rubrique :  santé
Tête d'analyse :  protection
Analyse :  dépigmentation de la peau. procédés. dangerosité
Texte de la QUESTION : M. Guy Lefrand attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le danger sanitaire que représente la dépigmentation volontaire plus communément appelée "le blanchiment de la peau". La dépigmentation volontaire concerne une très grande partie de la population française. Elle constitue un processus par lequel une personne va tenter par divers moyens chimiques de neutraliser la mélanine présente dans sa peau. Cette pratique se révèle être répandue au-delà de la seule population noire. En effet, les critères de beauté véhiculés depuis des années dans les médias ainsi que divers facteurs socio-économiques ont poussé de nombreuses personnes à avoir recours à la dépigmentation volontaire. Concernant environ 20 % de la population française, le "blanchiment de la peau" a recours à des procédés chimiques ou ponçage, entraînant de graves problèmes car il y a agression de la peau, pouvant induire des infections, des allergies graves, des lésions irréversibles, voire des cancers... Par ailleurs, il ne faut pas oublier que la mélanine remplit le rôle de filtre UV, de protection de la peau. Sa destruction peut avoir des conséquences désastreuses. Après ces considérations, il souhaite l'interroger quant à la publicité de ces pratiques et une éventuelle interdiction de cette dernière, la réglementation en vigueur concernant les différents procédés utilisés qui ne peuvent être considérés comme de simples cosmétiques mais comme des médicaments. Que faire également au niveau de la prise en charge de ces procédés et des conséquences qu'ils peuvent avoir en matière de santé ? Enfin, il demande quel rôle pourrait avoir l'ANSM dans l'information des professionnels de santé, mais aussi de la population face à la dangerosité de ces pratiques.
Texte de la REPONSE :
UMP 13 FM Haute-Normandie N