Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
Organisé conjointement par l'US Navy et le corps des Marines au large de la côte Est des Etats-Unis d'Amérique du 24 janvier au 13 février 2012, l'exercice interallié « Bold Alligator 2012 » a constitué en effet la plus importante manœuvre amphibie menée depuis dix ans. Le déploiement d'un groupe amphibie français outre-atlantique répondait principalement à un objectif d'entraînement et de mise en condition des forces. Au-delà de l'entretien des liens historiques qui unissent les forces armées françaises et américaines, la participation de l'armée de terre et de la marine à l'exercice « Bold Alligator 2012 » s'est avérée de ce point de vue extrêmement productive. Cet exercice d'envergure a représenté une opportunité précieuse, dans un cadre amphibie voulu complexe, de vérifier et d'entretenir les savoir-faire et, en termes d'interopérabilité, les procédures, et d'identifier les efforts à fournir dans ce domaine avec l'US Navy et le corps des Marines. Le niveau d'ambition de l'exercice qui développait, sous commandement américain, un scénario opérationnel de haute intensité, présentait également une opportunité tactique et opérative rare pour le groupe amphibie français engagé. Dans une conjoncture qui nécessite une optimisation de la préparation opérationnelle des états-majors spécialisés et, plus généralement, des forces françaises terrestres, aéromobiles et navales, l'exercice « Bold Alligator 2012 » s'est parfaitement inscrit dans les objectifs fixés en 2012 en termes d'entraînement, de préservation des savoirs et des savoir-faire, et enfin d'appropriation et de développement capacitaire dans le domaine amphibie. Dans le scénario, la mission du groupe amphibie français durant le « D-Day » était de conduire la première vague d'assaut par hélicoptères et engins de débarquement et ainsi mettre en place un dispositif de couverture de la zone de mise à terre de la plus grande partie des troupes. Une fois cette action réalisée et les troupes américaines débarquées, la composante terrestre française est ensuite passée sous contrôle tactique de la 2ème MEB (« marines expeditionary brigade ») pour la suite de la manœuvre terrestre, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral restant en soutien. |