Question N° :
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
Les vols de nuit constituent une problématique essentielle des plateformes aéroportuaires, en particulier pour Paris-Charles de Gaulle, premier aéroport européen en nombre de mouvements. C’est la raison pour laquelle le Gouvernement s’est engagé à réduire les nuisances sonores, notamment la nuit, et a lancé en 2007 sur la plateforme de Paris-CDG une démarche de concertation sans précédent. Cet engagement s’est décliné sous la forme de nombreuses actions et notamment par la mise en œuvre du rapport de M. Jacques DERMAGNE, alors président du conseil économique, social et environnemental, pour un développement durable de Roissy. A cette occasion, un groupe de travail dédié aux vols de nuit sur cette plateforme a été initié et a travaillé, pendant plus d’un an, sur le diagnostic de la situation, en dressant le bilan des enjeux économiques, sociaux et environnementaux. Ce groupe de travail et la commission chargée de mettre en œuvre les préconisations relatives à la réduction des nuisances sonores du rapport de M. DERMAGNE ont également étudié toutes les mesures de réduction du bruit économiquement acceptables et offrant des bénéfices significatifs pour les riverains. Ces travaux ont permis de démontrer que les vols de nuit et de jour étaient fortement interdépendants et que la structure en hub du trafic et de l’activité, notamment de fret, ne permettait pas d’interrompre les vols la nuit, sauf à mettre en péril l’activité de l’aéroport, qu’elle soit dédiée au transport de passagers ou de fret, et les milliers d’emplois qu’elle génère. De ce fait, comme l’a rappelé Mme Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, alors ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, à l’occasion des rencontres du Grand Roissy qui se sont tenues en janvier 2011, la démarche pour un développement durable de Roissy lancée en 2007 par le Président de la République n’a pas vocation à supprimer des vols de nuit mais à organiser la maîtrise des nuisances sonores par la mise en œuvre de mesures significatives. L’aéroport de Paris-Charles de Gaulle crée des emplois et de la richesse et donne à la région parisienne un accès par les airs parfaitement indispensable à une métropole économique de rang mondial. Ce soutien sans ambiguïté à l’activité économique de la plateforme s’accompagne toutefois d’une exigence sans faille sur le respect de l’environnement et du cadre de vie. La contrepartie de la non fermeture de l’aéroport la nuit se traduit par des mesures volontaires de réduction des nuisances annoncées en janvier 2011, qui sont aujourd’hui toutes mises en œuvre : interdiction des avions les plus bruyants la nuit en vigueur depuis le 25 mars 2012, nouvelles trajectoires de décollage en face à l’Ouest la nuit réduisant significativement la population impactée, procédures opérationnelles de moindre bruit, ainsi que le renforcement des mesures d’aide à l’insonorisation des riverains avec la généralisation du taux d’aide à 100 % en vigueur depuis fin décembre 2011. L’ensemble des leviers existants pour réduire les nuisances sonores a ainsi été utilisé. |