Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
Selon le droit international de l’aviation civile, en cas d’accident, seul l’Etat d’occurrence a compétence pour publier les conclusions de l’enquête, bien que celle-ci puisse être menée avec l’assistance de l’Etat transporteur, le Yémen, et de l’Etat d’origine, la France. L’enquêteur comorien a publié en juin 2011 une première version du rapport d’enquête que le bureau d’étude et d’analyse (BEA) français a refusé de valider, en raison des multiples lacunes qu’elle comprenait. Depuis, les autorités comoriennes ont fait savoir aux autorités françaises que la publication partielle du mois de juin découlait d’un délai supplémentaire accordé à la partie yéménite, qui souhaitait effectuer une nouvelle lecture des enregistreurs de vol, malgré les lectures conclusives fournies à l’enquêteur comorien par le BEA. La partie yéménite n’ayant pu tirer aucune information complémentaire, l’enquêteur comorien a invité, par courrier du 28 mars 2012, tous les représentants accrédités dans le cadre de cette enquête à se réunir à Paris dans les prochaines semaines afin qu’un rapport final puisse être envoyé en consultation en juin et publié en septembre. Le ministère des Affaires étrangères et européennes saisit toutes les occasions de rappeler au gouvernement comorien la plus haute importance que la France attache à la publication de ce rapport.
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