Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
Grâce à la mobilisation très forte du Gouvernement français, les autorités turques ont levé, en 2011, les dernières barrières sanitaires qui subsistaient à l'importation de produits bovins français (bovins d’engraissement et de reproduction, bovins d’abattage, viande bovine). La très forte reprise des exportations qui s'en est suivie, s’agissant notamment des bovins d’abattage, a néanmoins été tempérée depuis le début de l'année 2012 en raison du faible nombre de vétérinaires mis à disposition par les Autorités turques pour procéder à l’inspection des animaux, préalablement à leur exportation. Depuis le début du mois d’avril, l’augmentation du nombre de vétérinaires envoyés par la Turquie laisse cependant présager une amélioration des flux commerciaux de produits bovins vers la Turquie. Les exportations de bovins d’abattage vers la Turquie continuent d’ailleurs de se situer à des niveaux élevés.
Cependant, la Turquie a décidé, début mars, de fermer ses frontières aux bovins d’engraissement et de reproduction français en raison du virus de Schmallenberg. Le Gouvernement français est mobilisé en faveur d’une levée de cette barrière aux échanges totalement injustifiée :
La promotion des produits bovins français à l'exportation demeure une priorité pour les autorités françaises. L'interprofession bovine continue d’ailleurs, avec l’appui des services du ministère chargé de l’agriculture, à conquérir de nouveaux marchés ouverts et porteurs pour la filière bovine. C''est le rôle du Groupement pour l’export français viande, bétail et génétique, qui a été créé fin 2011. A ce titre les négociations bilatérales avec les nouvelles autorités libyennes vont permettre l’ouverture de ce nouveau marché qui représente un potentiel important pour faire valoir la qualité des produits français. |