Texte de la QUESTION :
|
Mme Arlette Grosskost attire l'attention de M. le ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique sur les bases de calcul et les critères permettant d'établir le montant des taxes foncières. Pour la majorité de nos concitoyens, les avis de taxes foncières, tant sur le fond que sur la forme, demeurent parfaitement inintelligibles, entraînant de nombreuses réclamations et des contestations liées notamment à leur augmentation significative. Calcul de la surface pondérée, correctifs, pondération des éléments secondaires, tarif d'évaluation,..., sont autant d'éléments constitutifs de la valeur locative cadastrale dont la lisibilité et l'évaluation sont complexes, voire interprétatives. Par exemple, certains quartiers de grandes villes auparavant classés en « quartiers neufs », avec une valeur locative déterminée par un loyer que pouvait produire les immeubles en 1970, sont désormais classés en « zones sensibles » sans qu'une réévaluation n'ait été entreprise. Elle lui demande en conséquence les dispositions qui pourraient être prises afin d'envisager une réforme et une simplification des critères de valorisation des taxes foncières facilitant leur lecture et le traitement des interrogations relatives à l'établissement de celles-ci.
|