Texte de la REPONSE :
|
La France a constamment confirmé sans ambiguïté sa position concernant le centre de détention de Guantanamo. À l'instar de l'Union européenne (déclaration de juin 2006) et du Conseil de l'Europe (résolution 1507 de l'assemblée parlementaire), elle appelle à la fermeture de ce centre de détention. Cette position a été encore rappelée par la porte-parole du ministère des affaires étrangères et européennes au cours du point de presse du 12 février dernier. Il est indispensable que les garanties reconnues par le droit international humanitaire, le droit international en matière de droits de l'homme et le droit des réfugiés soient respectées. Ceci vaut en particulier pour les conditions de détention et le droit à un procès juste et équitable. Ces principes doivent être appliqués à tous les détenus, quels que soient leur statut et leur nationalité. La lutte contre le terrorisme doit être menée, en toutes circonstances, dans le respect des droits de l'homme. L'Union européenne et la France font valoir ces points lors de leurs différentes rencontres avec les États-Unis, comme récemment à l'occasion des consultations sur les droits de l'homme entre PUE et les États-Unis qui se sont tenues à Washington le 28 février dernier. À cet égard, nous avons pris bonne note des propos du Président américain lors du sommet Union européenne-États-Unis de juin 2006, selon lesquels une fermeture à terme du centre de détention de Guantanamo était souhaitable.
|