FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 15645  de  M.   Francina Marc ( Union pour un Mouvement Populaire - Haute-Savoie ) QE
Ministère interrogé :  Travail, relations sociales et solidarité
Ministère attributaire :  Travail, emploi et santé
Question publiée au JO le :  29/01/2008  page :  719
Réponse publiée au JO le :  25/10/2011  page :  11387
Date de changement d'attribution :  14/11/2010
Rubrique :  retraites : régime général
Tête d'analyse :  annuités liquidables
Analyse :  périodes de chômage. prise en compte
Texte de la QUESTION : M. Marc Francina attire l'attention de M. le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité sur le fait que la CNAV ne prenne en compte qu'un maximum de quatre trimestres cotisés par année. Or, considérant que les salariés du privé ont des carrières qui peuvent souvent alterner des périodes de travail et d'autres de chômage et que lors d'un licenciement avec indemnités, il peut arriver que plus de quatre trimestres soient cotisés dans une année, il lui semblerait juste que ces trimestres cotisés puissent être validés. Il faudrait donc pour cela lever la limitation à quatre trimestres. Il lui demande donc dans quelle mesure ce serait envisageable.
Texte de la REPONSE : Le ministre du travail, de l'emploi et de la santé a pris connaissance avec intérêt de la question relative aux modalités de calcul de pension de retraite du régime général de la sécurité sociale. Compte tenu de la règle de droit commun applicable depuis 1972 dans le régime général de la sécurité sociale comme dans le régime des salariés agricoles, la validation d'un trimestre pour la retraite est conditionnée au report durant l'année civile au compte de l'assuré de cotisations correspondant à une assiette égale ou supérieure à 200 SMIC (Salaire minimum interprofessionnel de croissance) horaires dans l'un de ces régimes. Au ler janvier 2010 le salaire permettant la validation d'un trimestre correspond ainsi à 1 772 euros. Il convient de rappeler que le régime général n'est pas seulement un régime contributif qui garantirait la stricte proportionnalité des pensions aux cotisations versées. C'est également un régime redistributif. À ce titre, il valide sans contrepartie de cotisations certaines périodes (interruption d'activité, majoration de durée d'assurance pour prendre en compte certaines charges familiales) et assure un montant de pension minimum. Aller au-delà de la limitation à 4 trimestres cotisés remettrait en cause le principe de contributivité qui est la base de notre système de retraite par répartition et ne paraît pas envisageable au regard du nécessaire rééquilibrage financier de nos régimes de retraite.
UMP 13 REP_PUB Rhône-Alpes O