Texte de la QUESTION :
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M. Jean Grellier attire l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur les attentes des internes de médecine générale. Ils souhaitent la mise en place de mesures instaurant une formation professionnelle adaptée au terrain d'exercice des futurs généralistes. En effet, il semble atypique, alors que la médecine générale est devenue une spécialité par son diplôme, que les futurs médecins généralistes bénéficient d'une formation « spécialisée » au cours de laquelle ils sont formés à autre chose que la médecine générale. Il en ressort qu'un interne de médecine générale diplômé est plus adapté au travail en milieu hospitalier qu'en milieu ambulatoire. Il est donc souhaitable, d'une part, de construire une véritable formation professionnalisante, et d'autre part, de mettre en place une filière universitaire de médecine générale. À l'heure où nos territoires sont confrontés à l'épineux problème de la désertification médicale, il est impératif d'améliorer l'image de cette discipline pour la rendre plus attractive. Offrir à notre population des soins de qualité basés sur des standards élevés, compatibles avec un exercice ambulatoire de la médecine, constitue un défi que nous devons relever collectivement. Il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer ses intentions à ce propos.
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Texte de la REPONSE :
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La mise en place de la filière universitaire de médecine générale est une des conclusions importante des états généraux de l'organisation de la santé (EGOS). La ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative travaille très concrètement, avec le concours du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, au déploiement de cette filière dès la rentrée 2009, la loi votée au parlement â l'unanimité le 29 janvier 2008 ayant permis d'en fixer le cadre légal. En 2008, des postes de chefs de clinique ont été ouverts en médecine générale. Ce mouvement va être amplifié et encadré pour que la discipline universitaire de médecine générale prenne toute la place qui doit être la sienne et renforce ainsi la médecine générale de premier recours comme pierre angulaire du système de santé.
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