FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 16760  de  Mme   Besse Véronique ( Députés n'appartenant à aucun groupe - Vendée ) QE
Ministère interrogé :  Transports
Ministère attributaire :  Transports
Question publiée au JO le :  12/02/2008  page :  1136
Réponse publiée au JO le :  15/04/2008  page :  3317
Rubrique :  sécurité routière
Tête d'analyse :  contrôle technique des véhicules
Analyse :  deux-roues motorisés. perspectives
Texte de la QUESTION : Mme Véronique Besse attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé des transports sur les préoccupations que suscitent auprès de la Fédération Française des Motards en Colère les propositions de mise en place d'un contrôle technique obligatoire sur les motos. L'expérience acquise prouve que l'accidentologie moto est avant tout liée à des facteurs humains et non à une défaillance technique du véhicule car moins de 1 % des accidents de deux roues à moteurs serait liée à une telle défaillance. Les utilisateurs de deux roues, souvent passionnés imposent eux-mêmes une révision à leur véhicule par les mains d'un professionnel tous les 6000 km en moyenne. Elle lui demande de bien vouloir lui préciser ses intentions en la matière.
Texte de la REPONSE : Les deux-roues sont fortement impliqués dans les accidents de la route en France : les motocyclistes représentent moins de 1 % de la circulation mais plus de 16 % des tués. Toutes les mesures susceptibles d'améliorer cette situation doivent être envisagées, qu'elles se fondent sur la prévention ou sur la répression, qu'elles visent les conducteurs, les véhicules ou les infrastructures. Ainsi, en février 2006, le ministre des transports, de l'équipement du tourisme et de la mer a demandé au conseil général des ponts et chaussées (CGPC) d'évaluer l'intérêt de mettre en place un contrôle technique périodique des deux-roues motorisés. Dans son rapport remis, en mai 2007 et rendu public, le CGPC, se fondant sur de nombreuses consultations et comparaisons internationales, se montre plutôt favorable au principe d'un tel contrôle. Toutefois, il estime que le coût pour le propriétaire ne devrait pas s'éloigner de 30 euros et que les modalités techniques et administratives de la réforme ne devraient être arrêtées qu'après une concertation étroite avec les usagers et les professionnels. En outre, la mise en oeuvre d'un contrôle technique nécessite que tous les véhicules soient immatriculés, ce qui ne sera pas le cas pour tous les cyclomoteurs avant juillet 2009. Dans ces conditions, le comité interministériel de la sécurité routière, réuni sous la présidence du Premier ministre le 13 février 2008, a considéré qu'il serait prématuré de décider du principe d'un contrôle technique périodique des deux-roues motorisés.
NI 13 REP_PUB Pays-de-Loire O